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Qui sommes-nous ?
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L'AGIMO est : - une avant-garde,
- internationaliste,
- du mouvement ouvrier.
Précisons ces trois points en commençant par le dernier. Nous appelons "mouvement ouvrier" l'ensemble des organisations
dont s'est dotée la classe ouvrière depuis plus de deux siècles pour se défendre contre les capitalistes, pour tenter de
leur imposer des limites à l'exploitation. Les travailleurs ont ainsi arraché des droits, des libertés, des garanties (sécurité sociale,
école gratuite, retraites... ). Ils ont dans ce combat créé des syndicats et ils ont aussi créé des organisations politiques, nécessairement
internationales, pour tenter d'en finir avec l'exploitation capitaliste.
L'AGIMO continue ce combat politique. C'est pourquoi c'est une organisation interna- tionaliste au sens fort du terme
(voir nos explications).
L'AGIMO veut par conséquent reconstruire la 4ème internationale.
L'AGIMO est une avant-garde car elle veut regrouper et former les militants les plus conscients c'est-à-dire ceux qui, ayant compris
que les internationales précédentes sont passées définitivement du côté de l'ordre bourgeois, élaborent et mettent en oeuvre
une stratégie pour construire un parti réellement révolutionnaire qui soit une section d'une internationale révolutionnaire. La
stratégie de reconstruction de la IVème internationale proposée par l'AGIMO passe par la fusion de l'UIT-QI, de la LIT-QI et de la LIS-ISL.
Les organisations issues des internationales réformistes et staliniennes
restent donc des organisations ouvrières par leur origine mais elles trahissent les intérêts
de la classe ouvrière car les directions de ces partis
veulent maintenir le capitalisme.
Ce sont donc des organisations ouvrières-bourgeoises puisqu'elles sont dans cette
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contradiction entre les aspirations des travailleurs qui leur font confiance et la politique de leur direction.
L'avant-garde est consciente
que, faute d'avoir une direction révolutionnaire, la mobilisation de la classe ouvrière passe nécessairement par ces organisations
traditionnelles. Dans ce combat pour imposer une orientation révolutionnaire à des dirigeants qui n'en veulent pas l'avant-garde
rassemble les militants qui formeront le parti révolutionnaire partie intégrante de l'internationale révolutionnaire.
Le but de l'AGIMO est donc avant-tout la révolution socialiste mondiale. Nous voulons continuer le combat de Marx, Engels, Lénine et Trotsky.
Mais nous proposons aussi un programme de défense des travailleurs qui reprend
les revendications actuelles et essentielles de la classe ouvrière.
Ce programme correspond à ce que Trotsky
appelle "un programme minimum". Il consiste en :
"un système de REVENDICATIONS TRANSITOIRES, partant des conditions actuelles
et de la conscience actuelle de larges couches de la classe ouvrière et conduisant invariablement à une seule et
même conclusion : la conquête du pouvoir par le prolétariat."
Vous trouverez au bas de cette page web la version actuelle du programme de défense des travailleurs que l'AGIMO soumet
à la discussion de tous les militants.
Les travailleurs en exigeant que leurs dirigeants adoptent ces revendications les placent en face de leurs contradictions.
C'est dans ce combat,
qui se décline sous de multiples formes en fonction des circonstances, que se regroupe l'avant-garde.
Nous avons mené ce combat autant lors de
l'élection présidentielle que lors du mouvement social contre la réforme des retraites.
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Sortir au plus vite de l'UE
Tel est en effet l'objectif premier de l'AGIMO :
sortir de cette dictature. Car c'est bien de cela qu'il s'agit. La France n'est plus un pays indépendant.
Ecoutez Viviane Redding, commissaire européenne,
le dire elle-même.
Cette dictature est moins affichée qu'avec
le pétainisme car nous ne subissons pas une occupation étrangère mais, pour autant, nous avons bien perdu toute indépendance.
Nous le constatons
d'ailleurs depuis des décennies : quelle que soit la combinaison gouvernementale en place c'est toujours la même politique qui s'applique.
Que le président de la république soit de "droite" ou de "gauche", qu'il y ait ou non une cohabitation ce sont toujours les
GOPE (Grandes orientations des Politiques Economiques) qui s'appliquent.
Celles-ci visent notamment à niveler
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par
le bas les garanties sociales des travailleurs (sécurité sociale, retraites...) Les réformes des retraites, la loi El Khomri et bien d'autres répondent ainsi aux
exigences de Bruxelles.
Les commissaires européens qui dirigent ne sont élus par personnes. Les députés
élus du parlement européen n'ont aucun pouvoir. En voici une preuve parmi d'autres : les députés européens avaient voté en 2014 à 61% contre
la commercialisation et la culture du maïs transgénique mais la Commission Européenne est passée outre.
Ainsi les 80% de français qui sont
contre la culture d'OGM ont vu l'arrivée d'un nouvel OGM dans leurs rayons. Preuve aussi que dans ces conditions les députés de l'assemblée
nationale ne servent à rien.
Ceux-ci avaient voté à 85% contre la réintroduction des farines animales
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dans notre alimentation
mais cela a tout de même été imposé par l'Union Européenne en juillet 2011.
Alors rien ne peut améliorer la situation des français sans d'abord sortir de l'UE.
Tous ceux qui proposent une "autre Europe" vous mentent. Elle est conçue, dans son architecture intrinsèque, pour ne pas être réformable.
Tout est verrouillé. Une clause prévoit qu'une décision de l'UE pourrait être modifiée si tous les Etats membres le demandaient.
Il est évident que cela ne se fera jamais.
Tous les pseudos-révolutionnaires qui prétendent que la
question européenne n'est pas importante vous mentent. Il est aussi absurde de prétendre faire une révolution en France, ou seulement changer de régime,
sans quitter l'UE. C'est aussi absurde que de prétendre faire une révolution socialiste dans un pays colonisé sans s'affranchir du joug
du colonialisme.
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Il y a-t-il une contradiction ?
L'AGIMO se prononce pour un gouvernement des travailleurs qui mettra en oeuvre un programme de défense des travailleurs
et sera donc pour cela contraint de réaliser le Frexit.
Le fait que nous demandions qu'un gouvernement du PCF, du PS et de la FI organise la sortie de l'UE nécessite quelques explications
puisqu'il y a une apparente contradiction. Nous savons tous en effet que les directions de ces organisations sont
fermement opposées au Frexit.
Il s'agit pour nous d'exprimer le plus clairement possible les aspirations de la masse des travailleurs afin de les diriger
vers la prise du pouvoir. La sortie de l'UE est une aspiration populaire. Rappelons que le peuple a clairement indiqué lors du
référendum de 2005 qu'il ne veut pas de cette UE. Il avait pourtant subi une propagande effrénée relevant du bourrage de crâne.
Toutes les radios, les télés et les journaux n'avaient fait que de vanter les avantages de l'UE en prédisant d'ailleurs que le vote
pour le "Oui" allait l'emporter.
Par ailleurs, les travailleurs aspirent à l'unité
de leurs organisations. Le bilan des deux dernières élections présidentielles est de ce point de vue clair. S'il y avait eu un seul candidat
à la place de Hamon et de Mélenchon en 2017, il aurait été élu et si Mélenchon avait accepté l'unité avec le PS et le PC, il aurait été élu
en 2022. Les travailleurs veulent cette unité.
Il n'y a donc de contradiction que pour ceux qui ne raisonnent qu'avec la logique formelle. Or, les marxistes manient la
dialectique. Il n'y a pas de contradiction, par exemple, entre les états "solide", "liquide" et "gazeux".
L'eau est un liquide qui peut être solide (la glace) ou gazeux (la vapeur d'eau). Ce n'est qu'une question de température. La dialectique
est dans la nature comme disait Engels.
Elle est aussi, et surtout, dans la lutte des classes. En proposant un gouvernement PCF/PS/FI qui organise
la sortie de l'UE, nous voulons "faire monter la température". Nous n'adressons pas cette demande aux seules directions des
organisations mais aussi à l'ensemble des travailleurs et des militants. C'est la voie qui permet de
les mener vers la victoire car, si les directions-traitres leur barrent le chemin, ils devront les bousculer.
Elles devront céder ou d'autres prendront leur place. C'est évidemment ce que nous proposons car c'est ainsi que se regroupe et
se forme une avant-garde.
La même question se pose au sujet du programme de défense des travailleurs et la réponse est bien évidemment la même.
Mélenchon et les dirigeants du PC et du PS ne voudront jamais
du programme que propose l'AGIMO. Ils ont tous été compromis avec Mitterand dans l'abandon de la loi Savary, la mise en place
des camps de rétention et de la CSG, la fin de l'échelle mobile des salaires... Pourtant, nous voyons bien
que notre proposition de programme recueille l'adhésion des travailleurs.
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Programme proposé par l'AGIMO lors de la campagne pour l'élection présidentielle
et diffusé par tracts lors du mouvement contre la réforme des retraites.
Téléchargez gratuitement la version française
de la revue de nos camarades espagnols de l'UIT-QI (format PDF)
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