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Macron démission - Révolution
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Macron démission - Révolution
273 pages au format A5
Jean Dugenêt
14 euros TTC
Bookelis
21 novembre 2019
Hachette
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RESUME DU LIVRE
L'élection d'Emmanuel Macron à la Présidence de la République s'apparente à un coup d'Etat préparé plus de trois ans à l'avance par une poignée
de grosses fortunes : Bernard Arnault, Xavier Niel, Patrick Drahi et Arnaud Lagardère. Ils possèdent ensemble un empire médiatique colossal.
Nous suivrons le parcours de ce jeune arriviste qui dès le lycée s'emploie à toujours se faire bien voir par toutes les personnes
qui détiennent du pouvoir dans son entourage. En sortant de l'ENA, Emmanuel Macron arrive à se faire remarquer tour à tour par Jean Pierre Jouyet
puis par Jacques Attali. Il rejoint d'ailleurs la commission Attali mise en place par Nicolas Sarkosy. Il déploie alors du zèle pour se faire
bien voir par les milliardaires. Il saisit une occasion pour rencontrer Bernard Arnault et son gendre putatif Xavier Niel. Il se fait intégrer
dans leur cercle d'amis. Après un passage par la banque Rothschild, il entre à l'Elysée comme secrétaire adjoint et se débrouille pour faire
d'énormes cadeaux, avec les deniers publics, à Arnaud Lagardère et Patrick Drahi. Dès lors cette équipe de quatre grosses fortunes va faire
en sorte de le propulser à la présidence de la République.
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A peine élu, Emmanuel Macron prend toute une série de décisions pour enrichir les plus riches au détriment des plus pauvres. L'ensemble de ces mesures se fait cruellement ressentir non seulement dans les couches les plus pauvres mais aussi dans les couches moyennes. Elles touchent même des professions considérées jusqu'à maintenant comme privilégiées : médecins, avocats, notaires. Cette politique ne profite qu'à quelques milliers d'ultra-riches. La cote de popularité d'Emmanuel Macron s'effondre. L'exaspération de la population est à son comble mais rien ne semble pouvoir l'arrêter.
L'augmentation des taxes sur les carburants met le feu aux poudres. Elle déclenche le mouvement des gilets jaunes qui va embraser le pays pendant plus d'un an.
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Au début du mois de décembre 2018, les milliardaires prennent peur face à l'ampleur de la révolte et à la violence des manifestations en réponse aux provocations policières. Ils lâchent quelques miettes qui seront bientôt reprises. Les mouvements de protestations se multiplient dans plusieurs secteurs et la convergence des luttes souhaitée par tous se profile. La réforme des retraites voulue par la Commission Européenne apparaît comme une insupportable provocation. Emmanuel Macron fanfaronne qu'il ne lâchera rien. L'affrontement devient inéluctable. Une grève générale est annoncée pour le 5 décembre 2019. Plusieurs syndicats annoncent déjà qu'elle sera reconductible. Tout est possible !
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PRESENTATIONChapitre 1 du livre
L'arrivée d'Emmanuel Macron à la présidence de la république a marqué une nouvelle dégradation du fonctionnement des institutions puisqu'il a été élu grâce à une propagande orchestrée par les milliardaires qui détiennent la quasi-totalité des médias.
Nous allons montrer qu'Emmanuel Macron était très proche de quelques milliardaires avant même d'être candidat à l'élection présidentielle. Cela est important car nous ne défendons pas le point de vue selon lequel Emmanuel Macron aurait été un candidat classique que les milliardaires auraient choisi de soutenir puisqu'il leur semblait le mieux placé pour défendre leurs intérêts. Non ! Notre point de vue c'est que les milliardaires ont choisi un individu qu'ils connaissaient et ont décidé d'en faire le Président de la République. Ce n'est pas la même chose. Emmanuel Macron est le larbin que les milliardaires ont choisi. Ce n'est pas seulement le candidat qu'ils ont appuyé. Désormais ce sont quelques milliardaires qui dirigent l'état français.
Emmanuel Macron est le Président-Marionnette dont la venue avait été annoncée sur BFM-TV dès le 27 août 2014 par Jacques Attali puis renouvelée sur LCI le 21 avril 2016. Cela confirme la formule d'Alexis de Tocqueville : « Je ne crains pas le suffrage universel : les gens voteront comme on leur dira ». Le personnage d'Emmanuel Macron a été fabriqué de toutes pièces en à peine une année par l'oligarchie euro-atlantiste celle-là même qui a choisi d'imposer l'Union Européenne comme mode de domination des peuples d'Europe. L'oligarchie, qui a la main mise sur les médias a seulement fait ce qu'il fallait pour formater l'opinion publique.
Désormais les quelques milliardaires qui contrôlent l'essentiel des médias peuvent faire élire qui ils veulent comme Président de la République. Ils pourraient faire élire un cheval tel Caligula qui voulait nommer son cheval favori comme Consul. Ils ont choisi Emmanuel Macron dans le rôle du cheval Incitatus. Nous constatons en effet que le résultat aux élections est en corrélation avec le volume de l'exposition médiatique. Ceux qui ont les médias dans leurs mains peuvent ainsi en déplaçant les curseurs obtenir le résultat qu'ils veulent.
Nous commencerons par situer l'élection présidentielle de 2017 comme le dernier maillon dans la suite des dégradations successives de la Vème République (Chapitre 2). Nous considérons que le régime qui en résulte n'a plus rien de démocratique. Il y a maintenant une totale collusion d'intérêts au sommet de l'Etat entre les grosses fortunes et le pouvoir politique. Doit-on parler d'ailleurs de simple collusion alors que ce sont directement des milliardaires qui détiennent le pouvoir. Nul doute que Bernard Arnault donne tous les ordres qu'il veut à Emmanuel Macron. Nous n'avons jamais connu pire. Nous en arrivons à affirmer que la Vème République est morte et que nous sommes maintenant sous un régime totalitaire et fascisant (Chapitre 3).
Dans le chapitre 4 (Qui dirige la France ?), nous montrerons que le personnel politique n'a plus de réel pouvoir. Nous appelons
« les histrions de la politique » l'ensemble des députés, des sénateurs, des ministres. Entre les grosses fortunes qui sont à la tête de
l'Etat et les « histrions de la politique » nous insérons la couche des « grands kapos » : Jacques Attali, Jean-Pierre Jouyet,
Stéphane Fouks, Ramzi Khiroun, Bernard Mourad, Bernard Squarcini, Michèle Marchand. Pour la plupart, ils oeuvrent dans l'ombre mais ils ont
un rôle bien plus important que les « histrions de la politique ».
Nous proposons donc une analyse politique argumentée par nos observations et qui nécessite donc un travail de journaliste citoyen.
Nous faisons du journalisme d'investigation sans toutefois être des journalistes « de terrain ». Nous n'en avons pas les moyens.
Nous recoupons des informations éparses pour les mettre en cohérence avec une constante exigence de vérité. Tous les faits dont nous
faisons état sont vérifiables. Nous avons autant que possible donné les références nécessaires.
Pour l'essentiel, nous rapportons des événements. Nous racontons l'histoire d'un jeune arriviste qui développe très tôt
l'aptitude à repérer, dans son entourage, les personnes qui ont le plus de pouvoir afin de se faire bien voir par elles.
Emmanuel Macron est en effet dès le lycée un excellent lèche-bottes. A peine entré dans la vie professionnelle comme inspecteur des finances,
il réussit à se faire bien voir par Jean-Pierre Jouyet. Puis c'est Jacques Attali qui tombe sous le charme. Il peut grâce à eux entrer
dans la banque de David de Rothschild, le premier milliardaire dont il fait la connaissance.
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Il saisit des opportunités pour rencontrer
deux autres milliardaires : Bernard Arnault et Xavier Niel. Toute cette première partie de notre narration constitue le chapitre 5
(Du lycée à l'Elysée).
Nous essaierons ensuite de faire ressortir les traits essentiels de son caractère et de sa personnalité au chapitre 6 (Psychopathe ou simple arriviste). Pour cela, nous laisserons la parole à quelques spécialistes de psychologie et nous apporterons nos propres éléments d'analyse afin de laisser le lecteur se faire sa propre opinion.
Nous verrons alors comment, avec quelques coups tordus, Emmanuel Macron s'attire la sympathie de deux autres grosses fortunes Patrick Drahi et Arnaud Lagardère en leur faisant d'énormes cadeaux avec les deniers publics (Chapitre 7 : Quelques coups tordus). Dès son arrivée à l'Elysée comme premier secrétaire, il achète la considération d'Arnaud Lagardère en lui facilitant sa sortie du groupe EADS avec une plus-value de 1,8 milliards d'euro puis, c'est la considération de Patrick Drahi qu'il achète en lui facilitant la reprise de SFR.
Ces cinq grosses fortunes (David de Rothschild, Bernard Arnault, Xavier Niel, Arnaud Lagardère et Patrick Drahi) qui font désormais partie de son entourage vont décider de faire de lui le Président de la République. Pas à pas, nous suivons cet itinéraire en apportant à chaque étape les faits documentés que nous avons décortiqués.
Nous dresserons le tableau de quelques-uns de ces milliardaires pour faire ressortir qu'ils sont d'une moralité peu reluisante
(Chapitre 8 : Ce sont des truands). Chacun d'eux a amené le meilleur de ses lieutenants pour constituer une équipe de campagne pour
l'élection présidentielle. Nous verrons que la moralité de cette équipe n'est guère plus reluisante que celle de leurs patrons
(Chapitre 9 : L'équipe de campagne). Nous pourrons alors suivre le déroulement de la campagne des présidentielles (Chapitre 10 :
L'élection présidentielle) pour faire ressortir les moyens mis en oeuvre par les milliardaires pour faire élire leur candidat puis
nous analyserons les résultats de cette élection.
Nous chercherons à comprendre pourquoi il y a eu tant d'électeurs qui ont voté pour Emmanuel Macron (Chapitre 11). Nous entendons trop souvent, parmi ceux qui ont compris l'essentiel, des propos méprisants à l'égard des électeurs d'Emmanuel Macron accusés de déficiences diverses avec des propos souvent injurieux. Nous avançons donc quelques éléments de réflexions pour expliquer par quels processus l'opinion publique peut être en grande partie formatée jusqu'à inciter des personnes à faire des choix contraires à leurs intérêts.
Nous verrons comment commence ce règne des milliardaires assumé par Emmanuel Macron. En dix-mois, tout en appliquant
les directives de la Commission Européenne, Emmanuel Macron apporte des avantages énormes à la petite caste des plus fortunés.
Mais, quand éclate le mouvement des gilets jaunes cette caste prend peur et concède quelques petits avantages qui vont cependant
bien au-delà de ce que les syndicats ont obtenu en plusieurs décennies (Chapitre 12 : Les gilets jaunes). Nous verrons ensuite
(Chapitre 13 : Les béquilles du macronisme) que le macronisme ne peut se maintenir que grâce à la trahison des directions
traditionnelles du mouvement ouvrier. D'ailleurs, nous verrons qu'Emmanuel Macron n'aurait probablement pas été élu s'il y avait
eu en 2017 un candidat unique pour le PCF, la FI et le PS. Toutes ces organisations sont opposées au Frexit alors que la majorité
de la population a voté contre le référendum sur la constitution européenne en 2005. Sur le plan syndical, c'est la trahison des
syndicats affiliés à la CES (Confédération Européenne des Syndicats) qui bloque la convergence des luttes interdisant de fait la
jonction des différents mouvements revendicatifs avec les gilets jaunes. Cette convergence pourrait aboutir à une grève générale,
première étape d'une révolution sociale. C'est évidemment ce que ces suppôts de l'UE veulent éviter puisque dans le cadre de la CES,
les syndicats CFDT, CFTC, CGT, CGT-FO et UNSA ont pour objectif commun avec nos pires ennemis de "promouvoir le modèle social européen
et d'oeuvrer au développement d'une Europe unifiée." Pour cela, toute l'armada des apparatchiks, payés pour l'essentiel par l'ennemi
de classe, engluent l'action syndicale dans le "dialogue social". Nous nous interrogerons donc sur ce qu'il faut faire pour lever tous
les obstacles afin de répondre aux aspirations populaires. (Chapitre 14 : Que faire ?)
Jean Dugenêt - Novembre 2019
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